Le merveilleux sacrement de la réconciliation, invention de la tendresse de Dieu

 

Chers auditeurs et auditrices,

 

Demain, avec une journée de jeûne et d’abstinence, nous entrons en carême. Pour ces quarante jours de préparation à Pâques, j’aimerais vous proposer quelque chose que vous ne pouvez pas vivre à la Radio : la confession.

 

Mon expérience de prêtre m’a montré que, pour beaucoup de personnes, la confession est marquée par de nombreuses réticences. Pourtant, quand ces personnes ont réussi à franchir ce pas, c’est une profonde libération du cœur.

 

A titre d’anecdote un peu humoristique, je me souviens d’une personne qui était dans une grande colère parce qu’elle venait à une célébration qui l’invitait à se confesser, ce qu’elle n’avait manifestement pas prévu. Je lui ai dit simplement : « Je vous écoute volontiers me dire pourquoi cela vous est si difficile de vivre cette démarche voulue par Jésus, puisque c’est Lui qui a institué ce sacrement. » Elle a longuement hésité à sortir de l’église ou à venir vers moi. Finalement, elle s’est décidée à s’approcher pour me parler. A la fin de ce moment d’échange, je lui ai dit : « En réalité, vous vous êtes confessée. Voulez-vous recevoir l’absolution ? » Elle a répondu : « Oui. » Ensuite, je lui ai dit : « Était-ce si dramatique ? » Elle a répondu : « Non, c’était même plutôt sympathique ! » J’ai ajouté : « Alors, témoignez autour de vous des bienfaits de ce sacrement. »

 

Dans le secret de notre cœur, Jésus ne nous dit-Il pas : « Et, toi aussi, fais de même » ?

 

Avant de terminer avec une prière, avec vous, j’aimerais m’émerveiller de toutes les réconciliations que Dieu opérera, en nous-mêmes et dans les autres durant ce carême en espérant que Radio Maria aura été un petit instrument de cette paix qui rejoindra nos cœurs. Quelle joie si vous partagez cette grâce de miséricorde par un témoignage sur les ondes, bien évidemment sans avouer publiquement vos péchés ! Quelle joie d’apprendre que de nombreux prêtres auront été surchargés par ce ministère de libération ! Quelle joie pour le cœur de la Vierge de voir ses enfants devenir plus saints parce que le Sang de son Fils aura coulé abondamment dans leurs veines et leurs artères ! S’il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit (Luc 15, 10), à plus forte raison si c’est une multitude ! Et que dire de la joie du Cœur de Jésus qui s’épanche dans nos cœurs avec la douceur de son Amour pour les pécheurs ! Alors apportons à Dieu Notre-Père, au Seigneur Jésus, à l’Esprit Saint, à la Vierge et à tous les saints et les anges de Dieu le bonheur de nos cœurs contrits et entièrement ouverts à la Miséricorde infinie en recourant à ce merveilleux sacrement de la réconciliation, invention de la tendresse de Dieu.

 

Père très saint, prête l’oreille aux prières de tes enfants qui, chargés de fautes, reviennent vers toi : Pardonne-leur par la bonté qui t’a poussé à envoyer ton Fils comme Sauveur du monde et à faire de sa mère la reine de miséricorde. Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur, qui vit et règne avec toi dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu, pour les siècles des siècles. Amen.

Abbé Jean-Pascal, Directeur